Notre histoire

Il était une fois... une jeune femme malgache, qui s'appelait Marie-Jeanne Razanamialy.

Elle arriva en France en 1971, s'installa dans la ville de Fresnes, devint cuisinière dans une crèche collective du Val de Marne, mis au monde deux jolis enfants, se passionna pour le jardinage, tissa des liens avec de nombreux amis, et profita de ses vacances pour garder le contact avec sa région de Faratsiho, sur les hauts plateaux, à 183 kms (4 heures de route) de Tananarivo, la capitale.

Les années passèrent. L'heure de la retraite sonna. Marie-Jeanne décida de repartir vivre sur son île, et d'y réaliser le projet qu'elle mûrissait depuis longtemps : mettre ses compétences au service des femmes et des enfants de la région de Faratsiho.

Elle était persuadée que sur cette terre fertile, les problèmes de malnutrition (80% d'enfants malnutris dans cette région) étaient dus principalement à un manque de connaissance.

Elle disait par exemple : « Les navets y poussent, mais les malgaches ne les mangent pas ; ils les donnent aux cochons ! Et s'il y a des navets, alors, les carottes peuvent pousser aussi ! Il faudrait juste montrer aux gens comment les cultiver et les accommoder... ».

Son idée était d'organiser des journées de formation sur la nutrition, l'hygiène, les cultures potagères, en visant prioritairement les jeunes gens, plus réceptifs à l’innovation.

Une fois sur place, au printemps 2007, Marie-Jeanne s'appuya sur son réseau de connaissances, famille, amis de longue date. Faratsiho est la ville-centre de villages dispersés dans la brousse. Les sept communes du district y trouvent des équipements scolaires, des services médicaux et des organismes religieux.Ces structures furent des relais essentiels pour la mise en lien avec la population, et des appuis pour le projet. Le bouche-à-oreille fonctionna à merveille et la première rencontre rassembla une quarantaine de personnes. L'association « Akany Soa »  était née ! Les plus motivés constituèrent le conseil d'administration, dont Marie-Jeanne est la présidente.

Bien avant de quitter la France, Marie-Jeanne avait longuement discuté avec ses amis français. Ceux-ci décidèrent de l'aider, en soutenant financièrement ses actions, en cherchant des partenaires, mais aussi et surtout en réfléchissant avec elle à l'évolution du projet. C'est ainsi qu'est née en juillet 2005 notre association « Les Amis d'Akany Soa ».